Les Cullen

« Nous avions notre famille royale à Rochester. Les King. Amusant, non ? Royce King possédait la banque employant mon père ainsi que presque toutes les autres affaires rentables de la ville. C'est ainsi que son fils, Royce King, deuxième du nom, me rencontra.[...]
Il se mit à diriger les différents services les uns après les autres. Deux jours après son arrivée dans le département de mon père, ma mère oublie fort opportunément de donner son déjeuner à ce dernier. Je me souviens de ne pas avoir compris son insistance à ce que je mette ma robe d'organdi blanc et me coiffe.[...]
Je ne remarquais pas spécialement le regard de Royce, ce jour-là, j'étais tellement habituée à l'admiration des hommes.[...]
Royce était beau, il avait des cheveux plus clair que les miens, des yeux bleus pâle. […] Nos fiançailles eurent lieu au bout de deux mois.[...]
Un soir, j'étais chez Vera. Son petit Henry était adorable, tout sourires et fossettes. Il commençait à se tenir assis. Vera me raccompagna à la porte, le bébé dans les bras, son mari à côté d'elle, enlaçant sa taille. […]
Les rues étaient sombres, les réverbères déjà éteints. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il était si tard. Il faisait froid. Très froid, la fin avril. Le mariage était prévu pour dans une semaine.[...]
J'étais à quelque rues de chez moi quand je les entendis. Un groupe d'homme attroupés autour d'un lampadaire brisé, riant trop fort. Ivres. […]
Soudain, il me héla.
-Rose ! Hurla-t-il, et ses camarades rigolèrent bêtement.
« Ces ivrognes étaient bien habillés, ce qui m'avait échappé. Il s'agissait de Royce et de quelques-uns de ses amis, des gosses de riches.
« -Voilà ma rose ! […]
Ils rirent. Soudain, ce dernier m'ôta brutalement ma veste, une veste qu'il m'avait offerte. […]
-Montre-lui donc tes attributs ! S'exclama-t-il hilare en me retirant mon chapeau cette fois.
Les épingles m'arrachèrent des cheveux et je poussais un cri de souffrance. Cela sembla leur plaire... ma souffrance. »

-Je t'épargne la suite. M'abandonnant sur le pavé, ils s'éloignèrent en titubant, sans cesser de rire. Ils me croyaient morte. […]
« Ce fut alors que Carlisle me découvrit. Attiré par l'odeur du sang, il était venu aux nouvelles.[...]
Lorsque ma souffrance s'acheva enfin, ils me ré-expliquèrent ce que j'étais devenue. »